11 ans de pontificat de François : «Toujours avec Pierre»
- 188 Views
- Nelson Santillan
- 13 de marzo de 2024
- Français
Onze années de pontificat sur le chemin de la miséricorde et de la paix.
Andrea Tornielli, 13 mars, 08h00
Dans le silence assourdissant de la diplomatie, dans un panorama caractérisé par l’absence de plus en plus évidente d’initiative politique et de dirigeants capables de parier sur la paix, alors que le monde s’est lancé dans une folle course aux armements, allouant à des instruments de mort sophistiqués des sommes qui suffiraient à doubler garantir des soins de santé de base à tous les habitants de la terre et réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre, la seule voix du pape François continue d’appeler à faire taire les armes et à invoquer le courage de promouvoir les chemins de la paix. Il continue d’appeler à un cessez-le-feu en Terre Sainte, où le massacre impitoyable du 7 octobre perpétré par les terroristes du Hamas a été suivi et continue d’être perpétré par le massacre tragique de Gaza. Il continue d’appeler à faire taire les armes dans le conflit tragique qui a éclaté au cœur de l’Europe chrétienne, en Ukraine détruite et tourmentée par les bombardements de l’armée agressrice russe. Il continue d’appeler à la paix dans d’autres régions du monde où des conflits oubliés qui constituent des éléments croissants d’un conflit mondial sont combattus avec une violence indescriptible.
L’évêque de Rome entame la douzième année de son pontificat à une heure sombre, avec le destin de l’humanité à la merci des dirigeants de dirigeants incapables d’évaluer les conséquences de leurs décisions et qui semblent s’abandonner à l’inévitabilité de la guerre. Et avec lucidité et réalisme, il dit que « celui qui voit la situation, celui qui pense aux gens est plus fort », c’est-à-dire « celui qui a le courage de négocier », car « négocier est un mot courageux », du ce qui ne devrait pas avoir honte. Le pape François, remettant en question les malentendus de ceux qui sont proches et lointains, continue de mettre le caractère sacré de la vie au centre, en étant proche des victimes innocentes et en dénonçant les sales intérêts économiques qui tirent les ficelles des guerres, se cachant dans l’hypocrisie.
Un rapide coup d’œil sur ces onze dernières années d’histoire nous fait comprendre la valeur prophétique de la voix de Pierre. L’alarme, lancée pour la première fois il y a vingt ans, annonçait l’effondrement de la Troisième Guerre mondiale. L’encyclique sociale Laudato si’ (2015), qui montre comment le changement climatique, les migrations, les guerres et l’économie qui tue sont des phénomènes interconnectés et ne peuvent être abordés que dans une perspective globale. La grande encyclique sur la fraternité humaine (Fratelli tutti, 2020), qui indiquait la voie pour construire un nouveau monde basé sur la fraternité, supprimant une fois de plus tout alibi à l’abus du nom de Dieu pour justifier le terrorisme, la haine et la violence. Et puis la référence constante dans son enseignement à la miséricorde, qui tisse toute la trame d’un pontificat missionnaire.
Dans les sociétés sécularisées et « liquides » sans certitudes, rien ne peut être tenu pour acquis et l’évangélisation – enseigne François – fait partie de l’essentiel, comme on le lit dans Evangelii gaudium (2013) : « Nous avons redécouvert que même dans la catéchèse, la première annonce ou «kérygme», qui doit occuper le centre de l’activité évangélisatrice et de toute tentative de renouveau ecclésial. […] La centralité du kérygme requiert certaines caractéristiques de l’annonce qui sont nécessaires partout aujourd’hui : qu’elle exprime l’amour salvateur de Dieu avant l’obligation morale et religieuse, qu’elle n’impose pas la vérité et qu’elle fasse appel à la liberté, qu’elle a des notes de joie, de stimulation, de vitalité et une plénitude harmonieuse qui ne réduit pas la prédication à quelques doctrines parfois plus philosophiques qu’évangéliques. Cela nécessite certaines dispositions de la part de l’évangélisateur qui aident à mieux recevoir l’annonce : proximité, ouverture au dialogue, patience, accueil cordial qui ne condamne pas.
Le témoignage de miséricorde représente donc un élément fondamental de cet « amour salvateur de Dieu » qui est « antérieur à l’obligation morale et religieuse ». En d’autres termes, ceux qui n’ont pas encore été en contact avec le fait chrétien, comme l’observait lucidement Benoît XVI en mai 2010, ne se sentiront guère impressionnés et fascinés par l’affirmation de normes et d’obligations morales, par l’insistance sur les interdits, par les détails listes de péchés, condamnations ou appels nostalgiques aux valeurs du passé.
A l’origine de l’accueil, de la proximité, de la tendresse, de l’accompagnement, à l’origine d’une communauté chrétienne capable d’embrasser et d’écouter, il y a l’écho de la miséricorde vécue et recherchée, malgré mille limites et chutes – redonner. Si nous lisons avec ces yeux les gestes du Pape, même ceux qui ont provoqué chez certains les mêmes réactions de scandale que celles de Jésus il y a deux mille ans, nous découvrons sa profonde puissance évangélisatrice et missionnaire.
- Así vivió Fasta Quito la «Procesión en el centro histórico de Quito» con motivo del Congreso Eucarístico Internacional.
- Fasta Salta junto al Señor y la Virgen del Milagro: «El Milagro Salteño»
- Seminaristas: Retiro Anual en la Trapa de Azul
- Mendoza: 46 escuderos y caperucitas recibieron su primera comunión
- RDC: ordination à Kinshasa du nouvel évêque de Wamba, Mgr Ngona
- Ramona Di Bari en Argentina, Encuentro de Mujeres: «El primero de muchos encuentros por venir».
- ALEJANDRA GIUNTA en Argentina, Encuentro de Mujeres: «El primero de muchos encuentros por venir».
- Mariana Garro en Argentina, Encuentro de Mujeres: «El primero de muchos encuentros por venir».
- Tere Yunes en En una extraordinaria actividad el colegio de Villa Eucarística se contactó con la Estación Espacial Internacional
- Natalia en Tucumán: Retiro Espiritual de Mujeres